Cake « Citron-Pavot »

Avant, je ne faisais qu’occasionnellement des cakes mais ça c’était avant !!! Avant que je ne découvre le cake sans gluten qui est bien meilleur, plus léger, moins sec et moins bourratif que la version originale !

Bien que l’on trouve des citrons toute l’année sur les étals, la saison des citrons cultivés dans le sud de la France est janvier, février et mars. Pour cette recette, on peut utiliser le zeste d’un gros citron mais ma préférence va à l’arôme naturel de citron plus harmonieux en goût et sans morceaux.

N’espérez pas qu’il en reste ! Ce cake est tellement léger et digeste qu’il se mange en un goûter !

Cake au Citron et aux graines de Pavot :

Ingrédients :

  • 1 yaourt au soja nature*
  • 3 œufs
  • 10 cl d’huile d’olive douce
  • 1 cac d’arôme naturel de citron
  • 150 g de sucre de canne blond
  • 60 g de farine de riz complet
  • 70 g de fécule de pommes de terre
  • 50 g de poudre d’amande
  • 1 sachet de levure chimique sans gluten (9,5 g)
  • 20 g de graines de pavot

 

Préparer et peser tous les ingrédients.

Chemiser un moule à cake avec du papier cuisson car la pâte sans gluten accroche plus qu’une pâte normale.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier, verser le yaourt, les œufs et l’huile d’olive. Mélanger au fouet. Ajouter l’arôme de citron. Bien mélanger.

Incorporer un par un chaque élément sec (sucre, farine, fécule, poudre d’amande et levure chimique) en mélangeant bien entre chaque ajout.

Ajouter les graines de pavot. Bien mélanger puis verser la pâte dans le moule à cake chemisé.

Enfourner à 180° pour 45 minutes.

Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau.

Déguster !

* je vous conseille d’acheter un yaourt à base de soja cultivé en France car il est garanti sans OGM contrairement au soja d’importation.

 

34ème Journée internationale sans viande !

Aujourd’hui c’est la 34ème journée internationale sans viande. Il s’agit d’une journée de sensibilisation et de promotion d’un mode de vie sans alimentation animale auprès du grand public dont l’objectif est de déclencher une prise de conscience des enjeux de santé et environnementaux d’une alimentation basée sur la surconsommation de viande et de susciter une réflexion sur son alimentation pour  nous amener à un évoluer progressivement vers un régime alimentaire à base de fruits, légumes, légumineuses et céréales avec peu ou pas de viande.

Si cette journée est très connue chez les défenseurs des animaux et les végéta*iens, elle passe souvent inaperçue dans les médias et donc auprès du grand public qui pourtant est la cible à atteindre pour faire évoluer les mentalités et changer les habitudes. Alors comme l’an passé, j’y consacre un article pour sensibiliser mes lecteurs et ceux qui passeraient ici par hasard aux bénéfices d’une alimentation moins carnée car consommer trop de viande est néfaste pour la santé, la planète, les êtres humains et les êtres vivants.

J’ai déjà dit tout ou presque sur le sujet dans de précédents articles que je vous invite à lire ou à relire :

dans lesquels vous trouverez entre autres :

  • les bonnes raisons pour manger moins ou pas de viande
  • les raisons pour lesquelles il est difficile d’imaginer se nourrir d’une alimentation sans viande
  • un panorama de photos de recettes « sans viande » issues des recettes que j’ai publiées et du livre une Journée sans viande
  • la présentation du livre « Une journée sans viande » et les raisons qui ont poussé Paul McCartney et ses filles Stella & Mary à créer l’opération du même nom

Il y a deux ans, après avoir regardé un documentaire de Yann Arthus Bertrand sur l’état de notre planète, j’ai pris conscience que ma consommation de viande avait une conséquence sur la planète et sur la malnutrition des habitants des pays pauvres, j’ai décidé d’agir, de faire ma part de Colibri ! Ainsi d’une consommation de viande modérée, j’ai alors divisé par presque deux ma consommation de viande avec un repas par jour avec de la viande et l’autre sans viande et ce tous les jours de l’année. Autre décision, beaucoup plus symbolique, j’ai arrêté de publier des recettes contenant de la viande afin de ne plus promouvoir la consommation de viande et proposer des alternatives.

Enfin, je voulais vous parler d’une initiative de la fédération de l’agriculture biologique : le défi des familles à alimentation positive ! L’objectif étant d’augmenter sa consommation de produits bio locaux sans augmenter son budget ! Pour cela, il suffit de privilégier le fait-maison et de diminuer sa consommation de viande. Les familles participantes sont accompagnées, visitent les fermes et les marchés de producteurs locaux, suivent des ateliers pour cuisiner des plats à base de légumes, céréales et légumineuses. Si vous habitez dans une région agricole, il y a sûrement un défi près de chez vous !

En 2018, grâce à internet (blogs, You Tube, réseaux sociaux…) et aux nombreux livres vegan, végétarien, ou (presque) végétarien, végétaliser son alimentation est devenu un jeu d’enfant ! Alors à vous de jouer ! 😀

Les délices de Tokyo de Durian Sukewaga

Sentarô, un homme dans la force de l’âge, tient une petite boutique de dorayakis. Ce sont de petites pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits appelée « An ».

Toute la journée, il est debout derrière sa plaque chauffante à préparer ces petits gâteaux et à servir les clients. Il travaille sans relâche mais aussi sans conviction dans le seul but de parvenir à rembourser sa dette. Pour oublier que sa destinée lui a faire prendre un mauvais chemin et que son rêve de devenir écrivain en restera un justement… il boit de l’alcool.

Un jour une vieille dame vient postuler à l’offre d’emploi affichée sur la devanture. Elle est prête à travailler pour la moitié du salaire proposé car elle a toujours rêvé de faire ce travail. Sentarô refuse en prétextant qu’à son âge, 76 ans ce n’est pas possible. Elle revient un autre jour pour lui dire qu’elle accepterai un salaire encore plus bas (200 yens de l’heure au lieu de 600) mais Sentarô refuse encore.

Cette fois, elle achète un doryaki dont elle trouve la pâte à pancake pas mauvaise mais la pâte de an insipide et sans âme. Normal, c’est de la pâte de haricots industrielle. Elle repart en lui laissant une petite boîte hermétique contenant le an qu’elle a préparé comme elle le fait depuis 50 ans.

Après avoir jeté la boîte à la poubelle, il a des scrupules et décide qu’en le goûtant il aurait fait son devoir et aurait la conscience tranquille. Or, le an de Tokue n’a rien à voir avec le an industriel dont il se sert. Celui-ci est juste délicieux ! Le soir au bar, il réfléchit et se dit que l’embaucher pour presque rien, ainsi que son excellent an augmenterait son chiffre d’affaire et qu’ainsi il pourrait rembourser plus vite ses dettes et se libérer de ce travail. Reste le problème des mains déformées de la vieille dame… Il décide qu’elle ne s’occuperait que de la préparation de la pâte de an dans l’arrière boutique à l’abri des regards.

Tokue lui enseigne l’art de préparer la pâte de haricots confits. Rapidement, grâce la pâte de an exquise de Tokue, la petite échoppe devient un endroit incontournable et Sentarô voit sa clientèle doubler.

Un jour, Sentarô trop fatigué ne vient pas travailler et Tokue le remplace à la boutique. Le lendemain, elle ne résiste pas à l’envie d’être au contact des clients surtout les jeunes collégiennes. Elle se lie d’amitié avec Wakana une jeune collégienne un peu perdue. Au fil des jours, la clientèle ne cesse de diminuer et Tokue doit partir car ses mains déformées et les traces de paralysie sur son visage en sont la cause. Les clients la fuient comme si elle avait une maladie contagieuse ! Effectivement, les séquelles de Tokue sont dû à la lèpre qu’elle a contracté à l’âge de 14 ans et la cause de son internement forcé dans une léproserie pendant 50 ans.

Alors qu’il utilise un vaccin depuis 1947,  le Japon a persisté à considérer les lépreux guéris comme dangereux qu’il fallait interner à vie. Un temps considérée comme une maladie héréditaire, les avortements et la stérilisation sont pratiqués de force. Ce n’est qu’en 1996, qu’une loi leur rend leur liberté. Mais comme le personnage de Tokue, les lépreux ont en moyenne 75 ans et beaucoup ont de lourds séquelles (cécité, handicap…) et n’ont jamais connu la vie en société, n’ont plus de famille alors ils restent vivre là où ils ont toujours vécus.

Les personnages tous abîmés par la vie sont très attachants, surtout celui de Tokue qui est pleine de vie, espiègle et qui a gardé son âme d’enfant, pure et optimiste.

C’est un roman émouvant et captivant à l’écriture moderne qui au travers de cette partie de l’histoire du Japon peu connue aborde des thèmes tels que l’exclusion, l’enferment, la peur de la maladie, de la différence et du handicap… ayant tous comme point commun le reflex du rejet, montre la difficulté à faire évoluer les mentalités.

Un vrai coup de cœur pour cette belle histoire de complicité et d’amitié intergénérationnelle !

Ce roman a été adapté à l’écran par la cinéaste Naomi Kawase et primé au festival de Cannes en 2015. Le film est disponible en DVD en version originale (japonnais) sous titrée en français. L’histoire a été légèrement adaptée, le personnage de Wakana la collégienne est plus présent. J’ai bien aimé le film, toutefois je préfère largement le livre qui offre plus de profondeur aux personnages, à leur vie et aux malades de la peste.

Les Délices de Tokyo

Roman de Durian Sukewaga

Paru aux Éditions A vue d’œil en 2016 –   352 pages

Les petits pas du Colibri : le déodorant !

Après avoir commencé à réduire mes déchets en adoptant un savon à la place de mon gel douche, j’ai poursuivi mon objectif zéro déchets dans ma salle de bain. Entre autres, j’ai remplacé mon déodorant en stick par un déodorant solide.

J’ai mis un peu de temps à franchir le pas, me posant des questions sur l’efficacité du déodorant solide sachant que l’efficacité des déodorants classiques n’est pas toujours au rendez-vous.

Et je dois dire que j’ai été bluffée par son efficacité car certains de mes tee-shirts, dont la composition devait favoriser la prolifération des bactéries, avaient été mis de côté pour être jetés car quand je les portais ils dégageaient une odeur désagréable. Avec ce déodorant, je peux les reporter !

Son utilisation est très facile, il suffit soit de :

  • le frotter sur ses aisselles mouillées (la méthode que j’utilise)
  • le mouiller sous l’eau tiède ou chaude du robinet et l’appliquer sur ses aisselles

Dans les deux cas, ne pas hésiter à l’appliquer sur le pourtour des aisselles pour une meilleure efficacité.

Ce déodorant solide est plus sain et plus écologique qu’un déodorant classique :

  • plus sain :
    • il est composé d’ingrédients 100% naturels
    • il laisse le corps travailler naturellement en ne bloquant pas la transpiration mais en le laissant transpirer tout en rendant la transpiration inodore
    • il stoppe les mauvaises odeurs grâce à l’huile essentielle de palmarosa qui mange les bactéries responsables des odeurs désagréables de transpiration
  • plus écologique :
    • il est emballé dans un carton compostable (ou recyclable si vous n’avez pas de compost) au lieu d’un plastique ou un aérosol non recyclables
    • il est compact dans un emballage carré (transport doublement optimisé)
    • il dure aussi longtemps que 2 sticks (déchets et nombre de transports réduits)

Je suis contente de mon choix car en plus d’être plus sain, plus efficace et plus écologique qu’un déodorant classique, il est fabriqué à la main, contient de nombreux ingrédients bio et est labellisé cruelty free (non testé sur les animaux).

Voilà plus de 3 mois que j’utilise ce déodorant solide et j’en suis pleinement satisfaite ! Je l’ai adopté dès les premières utilisations, je regrette juste de ne pas l’avoir testé plutôt !

Grâce aux petits pas du Colibri, ma poubelle s’est encore allégée !

Attention : son utilisation est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes en raison de la présence d’huile essentielle.

Où acheter un déodorant solide : en magasin bio ou sur internet.