Si vous n’avez pas d’ado ou que vous n’êtes pas passionné(e) de littérature fantastique alors il y a peu de chance que vous ayez lu voire même entendu parler de ce roman ! Pour ma part, c’est bien sûr le fait d’avoir un ado (pré-ado à l’époque) qui m’a fait lire ce livre.
J’ai offert ce livre à mon fils juste à la sortie du film au cinéma, il y a 3 ans. Il a donc lu le livre avant de voir la trilogie à l’écran. Tout naturellement, il a préféré les films au livre et moi l’inverse. Il aime les images et l’action, moi les livres et les histoires.
« Bilbo le Hobbit » écrit en 1937 est un prélude à l’œuvre de Tolkien « Le Seigneur des Anneaux » parue au milieu des années 50.
Comme c’est de la littérature fantastique, les personnages et les lieux sont imaginaires. On rencontre ainsi des nains, des elfes, des trolls, des loups, des aigles et des araignées géants et un gigantesque dragon.
Bilbo comme tous les hobbits mène une vie calme et rangée, enfin jusqu’à l’arrivée de Gandalf le vieux magicien et de 13 nains venant lui parler aventure et d’un trésor sous la montagne gardé par un dragon gigantesque. C’est ainsi qu’il part vivre une aventure périlleuse, affronter Smaug le dragon, dont il reviendra transformé.
D’ailleurs, on se demande bien en quoi ce hobbit va bien pouvoir les aider hormis le fait qu’un hobbit sait marcher sans faire de bruit, jusqu’à ce qu’il trouve trouve l’anneau magique. Un anneau qui rend invisible celui qui le porte.
L’un de mes passages préférés est la rencontre avec Gollum, petite créature visqueuse aux yeux ronds et solitaire vivant dans les ténèbres qui aime dévorer tout ce qu’il rencontre, leur dialogue et un jeu de devinettes entre eux. Viennent ensuite, la rencontre avec les araignées géantes et l’évasion du château des elfes.
C’est une succession d’aventures, de rencontres avec des personnages fantastiques ponctuée d’humour dans laquelle on entre facilement.
Ce livre est très différent de la trilogie, par sa longueur, son rythme et sa noirceur. Bilbo le Hobbit est très rythmé alors que « Le Seigneur des Anneaux » est beaucoup plus long avec un rythme lent et descriptif, et surtout beaucoup plus sombre.
La morale de l’histoire, c’est qu’un être paisible et peu téméraire peut en prenant confiance en lui accomplir de grandes choses qu’il n’aurait jamais même soupçonnées possibles.
Pour finir, une citation que j’ai particulièrement aimée qui résume bien le problème de l’Homme d’aujourd’hui : « Si un plus grand nombre d’entre nous préféraient la nourriture, la gaîté et les chansons aux entassements d’or, le monde serait plus rempli de joie ». A méditer !
Je vous conseille ce livre si vous désirez découvrir la littérature fantastique. Si votre curiosité vous pousse à lire les deux, commencez alors par le Seigneur des Anneaux, sinon vous serez déçu(e) par le rythme lent et descriptif après un Bilbo le Hobbit très rythmé.
« Bilbo le Hobbit » de J.R.R Tolkien
Roman fantastique paru aux Éditions Hachette en 2012 – 504 pages