Pochette à double poches zippées !

L’idée a germé dans ma tête lorsque Annabelle a publié cet article montrant tous les petits cadeaux qu’elle avait cousu pour Noël : coudre une pochette à double poches zippées à mon fils pour ranger ses papiers, ses cartes, quelques billets et pièces !

Je ne sais pas pourquoi je n’y avais pas pensé avant ! Je connaissais cette pochette pour l’avoir vue plusieurs fois sur le blog d’ Annabelle et surtout pour l’avoir gagnée lors du tirage au sort qu’elle avait  organisé pour le 3ème anniversaire de son blog ! Depuis, cette pochette m’accompagne au quotidien, elle contient mes papiers et un peu d’argent, elle saute de sac en sac, dans la poche de mon manteau…

pochette à double poches zippées tuto Mon bungalow couture offerte par Annabelle du blog Nabel couture

Une pochette comportant 2 poches zippées indépendantes :

  • une grande poche pouvant accueillir carte nationale d’identité, ancien permis de conduire et même un passeport….
  • une petite poche pour y glisser billets et pièces…

La pochette doit sa tenue grâce à une face en simili (le dos), est personnalisable à l’envie sur le devant avec un ou deux tissus, ou tout en simili cuir avec des fermetures éclairs coordonnées ou contrastantes. Elle offre des finitions parfaites, l’intérieur étant entièrement doublé et aucune couture n’est apparente.

Le patron/tuto gratuit est disponible sur le blog « Mon bungalow Couture », l’ancien blog de la boutique de tissus « Mars-Elle ».

On y trouve les dimensions des pièces à tracer ainsi qu’un pas à pas détaillé en photos, très clair grâce à l’utilisation de tissus et fermetures éclairs de différentes couleurs.

Pour décrypter le patron, bien comprendre les différentes parties qui le compose, son montage et attribuer mon choix de coloris à la bonne pièce, j’ai fait un petit croquis :

Pochette à double poches zippées tuto patron gratuit du blog Mon Bungalow Couture

J’ai fait un tableau pour tracer et couper mes 4 pièces du patron (en incluant les marges) et bien repérer quelles pièces étaient à couper dans chaque tissu.

Après mon choix de tissus, j’ai fait un croquis de mon projet :

pochette selon tuto patron gratuit du blog Mon bungalow Couture devenu Mars-Elle

Grrrr… la cotonnade a perdu un « n » mais je n’avais pas envie de mettre du typex sur mon dessin !

Oui, j’ai passé plus de temps à imaginer et dessiner qu’à coudre la pochette elle-même.

Petit rappel avant de couper et coudre :

  • le simili cuir ne s’épingle pas, en dehors des marges de couture, au risque de faire des trous définitifs. L’utilisation de pinces type Clover est à préférer aux épingles, toujours dans les marges de couture.
  • le simili cuir ne se repasse pas au risque de le faire fondre ou sous une pattemouille épaisse type serviette éponge.

Côté fournitures, j’ai utilisé du simili cuir de mon stock, une chute de cotonnade ayant servie à coudre mes coussins cactus et acheté 2 fermetures éclairs.

Côté réalisation, une fois le montage bien compris, en suivant le pas à pas en photos du tuto, c’est une couture rapide. A coudre en série, dans différentes couleurs, pour se faire une petite réserve de cadeaux à offrir.

Ma pochette à double poches zippées :

pochette à double poches zippées en simili cuir gris et cotonnade cactus

selon tuto patron gratuit du blog mon bungalow couture

Avec cette pochette, je participe pour la première fois au défi bimensuel d’Annabelle intitulé « Je couds (ou je tricote) pour un homme » dont c’est la 23ème édition. Annabelle est une pro du vestiaire masculin avec à son actif : caleçons, tee-shirts, polos, chemises, bermudas, pantalons… et ce mois-ci un jean ! Oui carrément un jean qui n’a vraiment rien à envier à ceux du commerce !

Cette petite pochette permettant d’emporter avec soi le minimum sans prendre de sac est un premier pas vers la couture de porte-feuilles plus évolués de chez Sacôtin :

  • le Compère pour un usage quotidien avec l’essentiel sous la main.
  • le Complice pour les vacances pour avoir tout les papiers, cartes, chéquier…

Ces 2 porte-feuilles me font de l’œil depuis un certain temps et sont sur ma to-do-list… un de ces jours qui sait !

Patron : « Pochette à double poches zippées » d’après le tuto gratuit du blog « Mon bungalow  couture »

Fournitures : simili cuir gris (La Maison d’Ursule) – cotonnade blanche à motifs cactus gris et noirs (chute de mes coussins) – 2 fermetures éclair de 18 cm (Cultura) – entoilage et chute d’un rideau gris pour empêcher la transparence du tissu.

L’école buissonnière de Nicolas Vanier !

1922, Paul Caradec a 11 ans et mène une vie tranquille à Saint Denis où il vit seul avec son père. Ses journées sont rythmées par sa vie d’écolier, ses copains et son goût pour l’aventure et les voyages au travers des romans de Jules Verne et de Jack London qu’il dévore, jusqu’à ce que son père Jean Caradec, employé de la compagnie des chemins de fer, soit réquisitionné par l’armée pour la construction d’un nouvelle voie ferroviaire en Algérie. Orphelin de mère, il est alors confié à Célestine Borel, l’ancienne nourrice de sa mère qui vit en Sologne où elle travaille au service du Comte de la Chesnaye, tout comme son mari le garde-chasse du château.

livre l'école buissonnière roman de Nicolas vanier XO Editions Nature Sologne

En 1910, Mathilde croise le chemin d’un jeune cerf puissant de 3 ans à peine qui à condition d’échapper aux battues deviendra un mâle exceptionnel, un 14 cors voir plus…

A son arrivée, Célestine lui explique que pour tout le monde il s’appelle Paul Castagne et qu’il est le fils du neveu de sa cousine. Paul obtempère, bien qu’il ne comprenne pas pourquoi il ne peut pas dire qu’il est Paul Caradec fils de Jean et Mathilde Caradec.

Les débuts sont difficiles avec le Père Borel qui voit d’un mauvais œil l’arrivée sous son toit du petit parisien maladroit et empoté qui ne connait rien de la vie à la campagne. Tout comme avec les enfants du village qui chahutent le « Parigot tête de veau ».

Célestine lui ayant interdit de traîner près du château car Monsieur le Comte déteste les enfants, alors pour échapper aux enfants, au Père Borel et à l’ennui, Paul part tous les jours explorer la campagne où il va faire de belles rencontres. Celle de Totoche, le braconnier le plus rusé du pays et l’ennemi juré du Borel qui bien qu’il ne veuille pas s’embêter avec un mioche dans les pattes est séduit par le petit Paul. Entre l’homme des bois et le gamin des villes va s’installer une grande amitié. Paul fait aussi la connaissance de Bella, une jeune gitane dont il partagera les jeux et dont il tombera amoureux. Et malgré les recommandations de Célestine, Paul et Monsieur le Comte se rencontreront, un lien se tissera entre eux autour de l’amour des livres et de la nature.

L’été et l’automne 1922 seront un tournant dans la vie de Paul. Il va vivre des moments forts, apprendre les secrets de la nature, prendre goût à la liberté… Paul découvrira aussi les mensonges et les non-dits autour de ses origines, l’histoire d’amour de ses parents.

Les mois ont passé, son père est de retour. Paul aura beaucoup de mal à quitter la Sologne où il aura vécu plein d’aventures.

Une belle histoire, des personnages vrais et attachants, de l’humour, de l’émotion et un grand bol de nature !

Un livre qui ravira les amoureux de la nature car celle-ci est plus qu’un décor à l’histoire, elle a une place centrale dans la vie des personnages, dont chacun d’eux a une vision différente. Il y a ceux qui pillent la nature tels les braconniers qui en font un commerce ou les parisiens dont c’est un loisir sans règles ni respect et puis il y a ceux qui aiment et respectent la nature en prenant ce dont ils ont besoin ou ce qu’il est nécessaire de prendre, tels Totoche, Borel et Monsieur Le Comte ayant une vision et une relation différente avec la nature mais toujours dans le respect.

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Véritable coup de cœur pour ce roman, l’un de mes préférés de Nicolas Vanier, le meilleur de ses romans qui ne parlent pas du Grand Nord.

Après avoir écrit de nombreux livres sur « les terres d’en haut », Nicolas Vanier retourne à ses racines, la Sologne où il a grandit. Au fil des pages, il nous livre son amour pour la Sologne et pour la Nature.

A lire et à relire pour passer un agréable moment au rythme de la nature, des saisons, loin de notre monde qui va trop vite.

L’école buissonnière

Roman de Nicolas Vanier avec la collaboration de Virginie Jouannet et de Diane Vanier d’après le scénario du film écrit par Jérôme Tonnerre et Nicolas Vanier

Paru chez XO Éditions en 2017 – 405 pages